Le 20 août 1944, à Saint-Genis-Laval, une centaine de prisonniers de Montluc meurent sous les balles de la Gestapo. Le lieu est mis sous explosifs pour effacer toute trace. A ce jour, on ignore le nombre exact des victimes, les estimations s'accordent à 120. Ce drame n'a jamais été oublié, mais reste peu connu en France.
Depuis 2004, Monique Fillot, sillonne les archives pour regrouper un maximum d’informations. Non seulement pour révéler leurs identités, mais pour faire connaître leurs vies, leurs engagements de résistant et pour montrer leurs visages : « pour qu’on pense à eux vivants, et non morts, en victime. »
Du côté des familles, on garde soigneusement les dernières traces de ceux qui sont partis : une lettre, des photographies, un livre ou un objet... dans le documentaire, ils en parlent et leurs témoignages émouvants sont autant de preuves d’une mémoire vivante.